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Parfois, une situation de handicap oblige un travailleur à faire la demande d’une retraite anticipée. Généralement, cette requête est accessible pour les personnes qui sont entrées très jeune dans la vie active, mais elle peut aussi être un recours pour les personnes victimes d’accident ou de maladie les invalidants au cours de leur carrière.
Handicap et retraite anticipée : les démarches à effectuer
Pour bénéficier d’un droit à la retraite anticipée, il est important pour l’employé d’établir un bilan professionnel préalable. Il passera ainsi en revue son relevé de situation individuelle : c’est un document qui répertorie les droits relatifs à la retraite. Les périodes qui n’ont pas été comptabilisées dans le relevé de situation individuelle doivent être régularisées pour valider le document de requête d’une retraite anticipée.
Une demande d’attestation de départ en retraite anticipée des assurés handicapés est à déposer auprès de la caisse d’assurance retraite qui délivrera le document d’attestation. Cette attestation est jointe à la demande de départ en retraite anticipée à adresser à son employeur. D’autres pièces sont aussi exigées : un relevé d’identité bancaire, une copie du dernier avis d’imposition et une pièce d’identité. Des documents complémentaires peuvent être demandées en fonction de la situation de chacun.
Les conditions demandées au salarié handicapé pour bénéficier d’une retraite anticipée
Trois conditions sont requises pour qu’un travailleur en situation de handicap puisse bénéficier d’une retraite anticipée. Première condition : le travailleur doit démontrer son incapacité permanente à travailler d’au moins 50%, validée par la Maison départementale des personnes handicapées (MDPH) ou bien, justifier d’au moins 20% de son autonomie, due à une maladie liée à sa profession ou à un accident du travail, ou encore à des facteurs de pénibilité entraînant des contraintes physiques ou psychologiques. Les personnes exposées à des risques professionnels pendant une période minimum de 17 ans peuvent également prétendre à une retraite anticipée.
La seconde condition est la durée de l’assurance totale et de l’assurance cotisée. L’assurance doit couvrir l’ensemble des trimestres validés par le salarié assuré, qui peuvent coïncider avec des temps de chômage ayant bénéficié d’une indemnisation, des congés parentaux ou des congés de maternités, des périodes de maladie et de convalescence ou le service militaire. L’assurance cotisée est l’ensemble des cotisations salariales sur les revenus par trimestres travaillés. La dernière condition est l’âge du prétendant à la retraite anticipée, qui est de 55 ans.