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C’est une bonne nouvelle pour les pompiers de Gatineau. En effet, ils vont bénéficier de nouveaux vêtements de protection individuelle (VPI) suite à la décision de la CNESST, l’ organisme de protection des travailleurs des domaines de la santé.
Décision et controverses
Rappelons que, selon Association des pompiers et pompières de Gatineau (APPG), les vieux vêtements utilisés par les pompiers dataient de plus de 10 ans et ils n’étaient plus adéquats. Dix ans, c’est en effet la période d’utilisation maximale recommandée par le manufacturier et par l’association américaine de protection des pompiers.
Au mois de mai, l’inspecteur de la CNESST affirmait toutefois que les VPI pouvaient encore garantir la protection des pompiers et ces équipements ont font l’objet de plusieurs inspections. Le 20 décembre dernier, la CNESST a toutefois revu la requête du syndicat et conclu que les VPI les inspections réalisées ne permettaient pas d’affirmer exactement que ces vieux habits sont encore sécuritaires.
En matière de santé, les dentistes de Gatineau vont devoir changer leur blouse de soins ? Ou sommes-nous dans ce cas de figure qui concerne seulement les pompiers ? Pour le moment, ce qui est certain est que les VPI des pompiers seront bientôt changés.
290 nouveaux VPI d’ici 2020
Aucune loi ne contrait la Ville de Gatineau de remplacer les vieux VPI des pompiers. Mais pour respecter les règles de l’art, la CNESST a recommandé la municipalité de prendre les mesures nécessaires jusqu’au 31 janvier prochain.
Ainsi, un appel d’offres vient d’être lancé par la ville de Gatineau. Celui-ci concerne l’achat de près de 300 nouveaux VPI jusqu’en 2020. Une partie de ces nouveaux équipements seront bientôt livrés, plus précisément le 8 février prochain. Les vieux VPI, quant à eux, serviront pour les formations des pompiers.
Si l’APPG salue cette décision, ce n’est pourtant pas le cas de tout le monde. Le préfet de la MRC de Papineau Benoît Lauzon reproche par exemple ces équipements de couter trop cher pour la municipalité. Il a souligné que cette mesure pourrait même contraindre les petites municipalités de fusionner leurs services d’incendie qui, d’ailleurs, ne sont sollicités que pendant quelques heures par mois.